Pandolfi Mealli: Violin Sonatas, Op. 3 & Op. 4 - Hélène Galatea Conrad
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Pandolfi Mealli: Violin Sonatas, Op. 3 & Op. 4 - Hélène Galatea Conrad

GALLO CD-1722

Giovanni Antonio PANDOLFI MEALLI: 6 Violin Sonatas, Op. 3: No. 1, La stella – No. 2, La cesta – No. 3, La melana – No. 4, La castella – No. 5, La clemente – No. 6, La sabbatina – 6 Violin Sonatas, Op. 4: No. 1, La bernabea – No. 2, La viviana – No. 3, La monella romanesca – No. 4, La biancuccia – No. 5, La stella – No. 6, La vinciolina.

Hélène Galatea Conrad, violon (Website)
Amandine Lesne, viole de gambe
Dana Howe, théorbe et guitare
Adrien Pièce, orgue et clavecin


Giovanni Antonio Pandolfi Mealli

On ne sait à ce jour que peu de choses de la vie du violoniste et compositeur Giovanni Antonio Pandolfi Mealli. Domenico Pandolfi est né vraisemblablement en 1624 à Montepulciano. L’adjonction du nom de famille de son beau-père et les changements de prénom surviennent plus tard, peut-être pour des raisons d’héritage ou à la suite de vœux sacerdotaux. Il étudie son art à Venise, où son demi-frère Giovan Battista Mealli chante à la Chapelle Ducale de Saint-Marc dont le Maître n’est autre que Claudio Monteverdi.

Au tournant des années 1650-60, Pandolfi est engagé à la Cour d’Innsbruck par les mélomanes éclairés que sont l’archiduc Charles-Ferdinand de Habsbourg et son épouse l’archiduchesse Anne de Medicis, à la même époque que son contemporain resté plus célèbre Pietro Antonio Cesti.

C’est dans ce lieu, alors décrit comme la « Capitale des Merveilles », que Pandolfi compose les douze sonates (en deux opus) pour violon et basse, per chiesa e camera.

Dédicacées à l’archiduchesse et à l’archiduc Sigismond-François, frère de Charles-Ferdinand, qui héritera de ses titres à sa mort en 1662, les sonates ont été ainsi regroupées sans doute afin de pouvoir remercier les deux souverains de la Cour. Il s’agit là des opus 3 et 4, et l’on ignore ce que sont devenus les opus 1 et 2 – il est toutefois possible que ce dernier fît l’objet d’une nouvelle impression à Rome en 1669 sous le titre du troisième recueil qui ait survécu, intitulé Sonates, Ballets, Sarabande, Courantes, Passacaille, Capricettis et une Trombetta, pour un et deux violons avec si l’on veut la troisième voix pour l’alto, sans numéro d’opus.

C’est au moment de cette dernière publication que l’on retrouve la trace de Pandolfi, à Messine cette fois, ville portuaire à l’apogée de son influence dans un Royaume de Sicile qui appartient encore à la couronne d’Espagne. Il y est alors premier violon de la Chapelle Sénatoriale de la cathédrale, un poste prestigieux créé par le Sénateur de la cité pour augmenter son rayonnement.

Mais, à cette même époque, pour neutraliser la puissance croissante des villes siciliennes, l’Espagne attise leur rivalité et sème la discorde au sein de leur population, avec pour conséquence la révolte anti-espagnole de Messine entre 1674 et 1678. Dans ce contexte explosif, en pleine cathédrale, Pandolfi se dispute violemment avec un chanteur, sans doute pour des motifs politiques. Il le tue d’un coup de poignard et va être contraint de fuir la ville.

Ce n’est qu’à partir de 1678 que l’on peut de nouveau attester sa présence active, à la Chapelle Royale de Madrid cette fois. Cette charge, qu’il tiendra jusqu’à sa mort (autour de 1687), lui a été accordée probablement grâce au poste autrefois occupé à la Cour des Habsbourg.


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