Schubert - Reinecke - Weber - Guy Raffalli - Adalberto Maria Riva

SCHUBERT – REINECKE – VON WEBER – GUY RAFFALLI, FLUTE – ADALBERTO MARIA RIVA, PIANO

GALLO CD-1462

Franz SCHUBERT : Introduction and variations for Flute and Piano, Op. Posth. 160, D. 802: No. 1, Introduction: Andante – No. 2, Thema: Andantino – No. 3, Variation No. 1 – No. 4, Variation No. 2 – No. 5, Variation No. 3 – No. 6, Variation No. 4 – No. 7, Variation No. 5 – No. 8, Variation No. 6 – No. 9, Variation No. 7: Allegro – Carl REINECKE : Flute Sonata, Op. 167, « Undine »: I. Allegro – II. Intermezzo: Allegretto vivace – III. Andante traquillo – IV. Finale: Allegro molto agitato ed appassionato, quasi presto – Carl-Maria von WEBER : Piano Sonata No. 2 in A-Flat Major, Op. 39, J. 199: I. Allegro moderato con spirito ed assai legato – II. Andante – III. Menuetto capriccioso: Presto assai – IV. Rondo: Moderato e molto grazioso.

Guy Raffalli, flûte – Adalberto Maria Riva, piano.

Carl-Maria von Weber, Le pianiste virtuose

En 1810, banni avec son père à perpétuité de Wurtemberg (sommation pour 42 créances), Carl-Maria von Weber entame durant trois ans une carrière itinérante de pianiste virtuose le conduisant dans tout l’empire ainsi qu’en Suisse (1811), et lui offrant l’occasion de faire jouer ses opéras ainsi que de composer de nombreux lieder.

Ses voyages lui permirent de côtoyer les plus grands artistes de son temps : Tieck, E.T.A Hoffmann, Louis Spohr, Goethe et Wieland, Schubert, Beethoven… Curieux et réceptif, Carl-Maria von Weber se forgea donc un style original répondant toutefois à l’ambiance de son temps. II deviendra un des virtuoses les plus marquants de son époque. La presse le comparera à Hummel ou Moscheles.

La morphologie atypique des mains de Weber lui offrait de pouvoir jouer et composer un répertoire difficile et très virtuose. Selon Lenz, il « réussit à affranchir l’instrument du royaume uni de l’orgue et du clavecin, pour en faire le piano tout seul ». Toujours selon Lenz dans Les grands virtuoses du piano, 1872, « Les sonates chevaleresques de Weber sont l’expression la plus heureuse et la plus gratifiante de l’instrument en tant que tel. Le piano de Weber est affranchi du quatuor autant que de la symphonie, c’est un piano autonome, se suffisant à soi-même, conscient de soi, celui de l’école moderne, celui qui a ouvert les portes à la manière dont Liszt et Chopin ont traité l’instrument. »

La majorité de ses œuvres se plie aux exigences de la virtuosité et de l’effet. Mais de par cette virtuosité (liée à son talent et à la morphologie de ses mains), ses compositions souffrent souvent de la construction de l’œuvre qui empêche une véritable logique interne. Rares sont donc les pièces présentant une parfaite intégration de cette technique transcendante à la cohérence globale de la partition.

CHF 19.50

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