Richard Goode prix Clara Haskil 1973 joue les Piano Concerto No. 20 in D Minor & Piano Concerto No. 19 in F Major de Mozart sur cet enregistrement réalisé lors du concours Clara Haskil de 1973 à Vevey, avec le Kammerorchester der Wiener Symphoniker, sous la direction de René Klopfenstein.

Wolfgang Amadeus MOZART : Piano Concerto No. 20 in D Minor, K. 466: I. Allegro – II. Romanze – III. Rondo – Allegro assai – Piano Concerto No. 19 in F Major, K. 459: I. Allegro – II. Allegretto – III. Allegro assai.

Richard Goode, piano – Kammerorchester der Wiener Symphoniker, René Klopfenstein, direction.

Né le 1er juin 1943, Richard Goode est assurément le plus prometteur des pianistes américains de la génération montante. De solides études musicales — piano, direction, composition — avec des maîtres renommés tels que Rudolf Serkin, Carl Bamberger, et Carl Schachter ont aidé la sensibilité profonde de Richard Goode à s’exprimer avec une maîtrise parfaite.

Loin de chercher à éblouir par une interprétation brillante et superficielle, Richard Goode se met au service des œuvres qu’il joue et s’attache, avec intelligence, finesse, et musicalité, à les faire revivre dans leur authenticité.

De telles qualités ont imposé d’emblée ce talentueux interprète à l’admiration et à la reconnaissance générales, partout où il a participé à des concerts. Ses tournées l’ont déjà conduit dans le monde entier et amené à jouer en soliste avec les orchestres les plus renommés.

Plusieurs prix internationaux ont déjà récompensé les mérites de cet artiste. Le prestigieux « Prix Clara Haskil », reçu en septembre 1973 dans le cadre du Festival de Montreux-Vevey (Suisse) — Dont les finalistes fûrent Mitsuko Uchida, avec qui nous avons réalisé un album en marge du concours, Brigitte Meyer et Penelope Blackie — est à la fois pour Richard Goode le couronnement de ses dons et de son travail, attestant d’une parenté évidente avec la célèbre pianiste d’origine roumaine, dans la maturité, le dépouillement et la sensibilité de l’expression musicale, et un gage d’un avenir plein de promesses.

VDE-GALLO (1975)

Richard Goode dirigea durant quatorze années, avec Mistuko Uchida, le Marlboro Music School and Festival. Aujourd’hui, Mistuko Uchida dirige toujours cette institution avec Jonatan Biss.

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Né en 1927 à Lausanne, chef d’orchestre et directeur du Festival de Musique de Montreux-Vevey, René Klopfenstein a fait des études de philosophie et d’histoire de la musique à l’Université de Bâle avant de remporter un premier prix de direction d’orchestre au Mozarteum de Salzbourg.

Après des débuts éclatants à l’âge de vingt ans, René Klopfenstein décide de mûrir son art et de découvrir tous les aspects de la vie musicale. Il est successivement critique musical, secrétaire général de la Schola Cantorum à Paris, et occupe pendant dix années le poste de directeur artistique d’une grande firme de disques internationale. Sa rentrée à Paris, en 1967, à la tête de l’Orchestre Lamoureux, est saluée comme un événement par la critique.

Depuis, René Klopfenstein partage son temps entre ses activités de chef d’orchestre et de directeur de festival. Il a dirigé en Europe, en Amérique latine, au Japon, et en Océanie, les orchestres les plus importants : R.S.O. Berlin, N.D.R. Hamburg, Philharmonie de Stockholm, Philharmonie de Leningrad, Orchestre de la Suisse romande, Orchestre de l’Opéra de Monte-Carlo, Yomiuri Symphony Orchestra, Osaka Philharmonic Orchestra, Sydney Symphonic Orchestra, etc.

René Klopfenstein est un chef romantique dont les critiques louent la chaleur de l’interprétation. Il se voue particulièrement au répertoire viennois : Mozart, Schubert, Bruckner.

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