HANDEL: 16 CONCERTOS FOR ORGAN AND ORCHESTRA – GUY BOVET – ORCHESTRE DES JARDINS MUSICAUX
GALLO CD-1494
George Frideric HANDEL : CD 1 : Organ Concerto No. 1 in G Minor, Op. 4, HWV 289: I. Larghetto e staccato – II. Allegro – III. Adagio – IV. Andante – Organ Concerto No. 2 in B-Flat Major, Op. 4, HWV 290: I. A tempo ordinario e staccato – II. Allegro – III. Adagio e staccato – IV. Allegro, ma non presto – Organ Concerto No. 3 in G Minor, Op. 4, HWV 291: I. Adagio – II. Allegro – III. Adagio – IV. Allegro – Organ Concerto No. 4 in F Major, Op. 4, HWV 292: I. Allegro – II. Andante – III. Adagio – IV. Allegro – Organ Concerto No. 5 in F Major, Op. 4, HWV 293: I. Larghetto – II. Allegro – III. Alla Siciliana – IV. Presto – Organ Concerto No. 6 in B Major, Op. 4, HWV 294: I. Andante allegro – II. Larghetto – III. Allegro moderato – CD 2 : Organ Concerto No. 1 in B Major, Op. 7, HWV 306: I. Andante – II. Andante – III. Largo e piano – IV. Bourrée – Organ Concerto No. 2 in A Major, Op. 7, HWV 307: I. Ouverture – II. A tempo ordinario – III. Organo ad libitum – IV. Allegro – Organ Concerto No. 3 in B-Flat Major, Op. 7, HWV 308: I. Allegro – II. Organo ad libitum, Pt. 1 – II. Organo ad libitum, Pt. 2 – III. Spiritoso – IV. Menuetti 1 – IV. Menuetti 2 – Organ Concerto No. 4 in D Minor, Op. 7, HWV 309: I. Adagio – II. Allegro – III. Organo ad libitum – IV. Allegro – Organ Concerto No. 5 in G Minor, Op. 7, HWV 310: I. Allegro ma non troppo, e staccato – I. Organo ad libitum – II. Andante larghetto, e staccato – III. Menuet – IV. Gavotte – CD 3 : Organ Concerto No. 6 in F Major, Op. 7, HWV 311: I. Pomposo – II. Organo ad libitum – III. A tempo ordinario – Organ Concerto No. 13 in F Major, HWV 295 « The Cuckoo and the Nightingale »: I. Larghetto – II. Allegro – II. Organo ad libitum – III. Larghetto – IV. Allegro – Organ Concerto No. 14 in A Major, HWV 296a: I. Largo e staccato – II. Cadenza – III. Andante – IV. Grave – V. Allegro – Organ Concerto No. 15 in D Minor, HWV 304: I. Andante – II. Organo ad libitum, Pt. 1 – II. Organo ad libitum, Pt. 2 – III. Allegro – Organ Concerto No. 16 in F Major, HWV 305a: I. Ouverture – II. Allegro – III. Organo ad libitum – IV. Allegro ma non troppo – V. Adagio – VI. Andante – VII. Allegro – VIII. Marche.
Guy Bovet, Orgue – Orchestre des Jardins Musicaux, Valentin Reymond, Direction.
3 CD BOX
Les concertos pour orgue de George Frideric Handel
An de grâce 1730.
A Leipzig, le pauvre Bach s’escrime à satisfaire un conseil municipal ignorant, une paroisse accaparante, et à s’occuper de garnements qui n’en ont à faire, ni de la musique, ni du latin.
Le travail est écrasant, et la soupe est claire. Pendant ce temps, confortablement installé à Londres, son compatriote Handel n’a qu’un maître : son public qui le vénère, et qu’un seul souci : lui donner suffisamment de nouveautés pour assouvir ses appétits.
C’est la gloire, à l’opéra comme à la salle de concerts où l’on joue ses oratorios. Une vraie carrière. II est entouré de supporters. Ses œuvres sont exécutées dans le luxe, avec des ensembles énormes pour I’époque. Mais Handel est aussi un virtuose, et l’on se plaint de ne pas assez l’entendre. Ainsi lui suggère-t-on de meubler ses entractes par quelque exploit remarquable.
II faut que le Maître y brille comme interprète. Les musiciens sont là, et il y a un orgue assez sonore pour faire les continuos. La salle de concerts est d’ailleurs le seul endroit où l’on peut se produire à I’orgue : l’Eglise a banni I’instrument à tuyaux et on y en joue peu ou pas.
Toujours habile et expéditif, le saxon jette sur le papier quelques tutti d’orchestre et improvise les solos. La foule hurle d’enthousiasme : les premiers concertos sont publics presque immédiatement (1735), dans leur version avec orchestre et aussi dans une version simplifiée sans orchestre, pour qu’on puisse les jouer tout seul dans son salon, au clavecin ou à I’épinette.
L’ami éditeur John Walsh se frotte les mains : les affaires sont excellentes. Et George Frideric, I’anglais d’adoption y prend goût ; cinq ans plus tard, six nouveaux concertos paraissent, plus élaborés, plus écrits, même s’ils laissent encore une place suffisamment large à I’improvisation. Enfin, quatre ultimes, encore plus soigneux.
Handel a inventé le concerto pour orgue. Il sera imité, mais jamais égalé, sauf peut-être, au vingtième siècle, par Francis Poulenc, qui n’en a écrit qu’un seul. Aucun autre concerto d’orgue n’a jamais vraiment pénétré dans le grand répertoire.
GUY BOVET
Guy Bovet fut organiste de la Collégiale de Neuchâtel et professeur à l’Académie de Musique de Bâle et poursuit une carrière indépendante de concertiste. Compositeur (plus de 260 œuvres dont une grande partie pour le théâtre) et inventeur de choses curieuses, il parcourt sans cesse le monde d’un bout à l’autre, donnant concerts, masterclasses, conseils pour la construction et la restauration d’orgues et participant aux jurys de nombreux concours internationaux. ll a enregistré une cinquantaine de disques et CD et collaboré à des projets de recherche sur les orgues d’Amérique latine et des Philippines.
Parmi ses anciens élèves, plusieurs sont aujourd’hui eux-mêmes sur la scène internationale. Il est docteur honoris causa des universités de Neuchâtel et Varsovie et lauréat de nombreux prix et distinctions dans le monde entier.
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