IMAGINATIONS – LA QUÊTE DE LA FEMME-OISEAU – LEILA ET LE CONTEUR – APHRODITE QUI ÊTES VOUS? – ELFI ZIMMER, COMPOSITIONS & PIANO
VDE CD-1633
Elfi ZIMMER : La Quête de la Femme-Oiseau – L’eau – Pour vous – Leila et le Conteur – Aphrodite qui êtes-vous? – A.Q.C.H.E.B. – Air comique – Valse drôle.
Elfi Zimmer, Composition et piano. elfizimmer.com
Musiques d’Elfi Zimmer, composées primitivement pour Leila et le Conteur, et La quête de la Femme-Oiseau de Rose Delham, mise en scène de José Valverde (Théâtre Essaïon de Paris) – A.Q.C.H.E.B. de Victor Hugo, mise en scène: Idriss – Aphrodite qui êtes-vous? (court-métrage de Victor Doloir).
Sylvie Sagot-Duvaroux et Elfi Zimmer, piano – Eugénie Fabre et Ulrike Brütt, violoncelle – Jean-Luc Besnard, clarinette – Marion Rival, flûte à bec – Atilla Raksanyi, violon, flûte à bec – Didier Bouthrin, percussion.
C’est après LEILA ET LE CONTEUR, dont nous avons donné plus de 150 représentations, la deuxième pièce de Rose Delham que nous montons.
Ces pièces sont pour nous comme eau fraîche dans le désert. Dans un temps ou la difficulté des relations entre les êtres fait l’essentiel de la création théâtrale vivante, il est rafraîchissant d’entendre parler d’amour comme absolu.
Certains y verront l’occasion du dépaysement et du rêve, d’autres y décèleront peut-être l’occasion d’un voyage plus intime, un voyage intérieur. Certains mêmes y découvriront, peut-être, comme ils le font pour le Cantique des Cantiques, que Amour est le seul chemin vers L’Absolu, certains disent Dieu.
José Valverde
LE CONTEUR :
Ils parlèrent ainsi longuement, entre-croisant, petit à petit leur âme, une par l’autre attirée, puis Clair Matin qui n’attendait qu’un signe de ses yeux, la prit dans ses bras et la mena jusqu’à la chambre et la…
Avec sa permission, il ouvrit en elle ce qu’il y avait à ouvrir, brisa ce qu’il y avait a briser, décacheta ce qu’il y avait de scellé. Ils éprouvèrent tous deux la somme de toutes les joies du monde en peu de temps.
Ainsi, l’amour s’incrusta dans leurs cœurs au-delà de toutes les passions et chantèrent dans leurs veines tous les oiseaux secrets. Ainsi, passèrent les jours comme les nuits, les semaines comme des secondes, un seul instant suspendu hors du temps. (..)
SOURIRE DE LUNE (LA FEMME-OISEAU) :
(…) Je ne peux résister. Je sens l’ivresse de l’air m’envahir. Il faut que je m’envole dans l’espace. Faites tout pour m’oublier. Si vous n’y parvenez pas et désirez me rechercher, je serai, étrangère à moi-même, aux îles Wak-Wak.
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