Jean PERRIN:

4 Intermezzi, Op. 29
No. 1 Andante tranquillo senza rigore
No. 3 Adagio
Jean Perrin, piano.

Horn Sonata, Op. 7
I. Grave. Adagio ma non troppo
II. Allegro ben cadenzato
III. Andante ben moderato ma con moto
Jozsef Molnar, cor – Jean Perrin, piano.

Cello Sonata, Op. 11
I. Allegro moderato e ben marcato
II. Adagio
III. Allegro vivo
Jean de Spengler, violoncelle – Jean Perrin, piano.

Flute Sonata, Op. 12b
I. Allegro non troppo
II. Adagio
III. Allegro vivo
Pierre Wavre, flûte – Jean Perrin, piano.

Secundum Paulum
Hans-Peter Graf, ténor – Curzio Petraglio, clarinette – Emmanuelle Goffart, violoncelle – Jean Perrin, piano.

UNE VIE AU PIANO
Toute sa vie, Jean Perrin entretint un lien intime avec le piano : il commencera par entendre sa mère Julia et son oncle Charles Rathgeb en jouer ; très tôt il fréquentera assidûment les salles de concerts et y entendra les plus grands pianistes de l’époque (ses idoles seront Wilhelm Backhaus, Alfred Cortot et Edwin Fischer) ; avec ces deux derniers il aura même le privilège de travailler, devenu lui-même un pianiste médaillé du Concours de Genève en 1943 (parmi les membres du jury : Nikita Magaloff, Edwin Fischer et Dinu Lipatti) ; enfin il l’enseignera, tant au Conservatoire de Lausanne qu’à celui de Sion où il se voit confier, en 1949, la classe supérieure.

Auparavant il avait reçu une sérieuse formation sous la houlette de Mme Geneviève André-Court, qu’il qualifiait avec respect de « femme très cultivée », puis de Charles Lassueur (classe de Virtuosité).
Il continuera à se perfectionner avec le grand pianiste bâlois établi à Berne Franz-Josef Hirt (1899-1985), disciple de Busoni, Petri et Cortot, qui développera considérablement la palette et les moyens de notre jeune artiste en vue du concours de Genève ; Jean Perrin pourra encore bénéficier des conseils d’Yves Nat à Paris en 1947.

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